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Démarrer l’année avec un moment poétique et percutant !

A l’occasion de nos 10 ans, nous avons voulu offrir à nos clients et partenaires un moment différent, étonnant et détonnant.

L’artiste Nicolas Raccah nous a joué son spectacle Les Silencieuses – créé avec Frédérique Aït-Touati – œuvre littéraire sur la part intime et l’invisibilisation des femmes à travers l’histoire.

Le choix de ce spectacle a été une évidence. Tout d’abord, il nous a touchés au cœur. Mais, au-delà, son impact crée une prise de conscience bouleversante de ce qui se joue depuis des siècles en matière de sexisme.

Chez Valeurs & Développement, les sujets de l’égalité hommes/ femmes et plus largement de diversité et d’inclusion sont au cœur de ce qui nous anime. Et nous sommes convaincus que ces sujets ont, plus que jamais, toute leur place dans l’entreprise !

Offrir ce spectacle, c’est espérer faire bouger ces choses importantes pour lesquelles nous agissons au quotidien. Offrir ce spectacle, c’est partager un moment fort et authentique avec les personnes qui nous font confiance et avec qui nous travaillons au quotidien dans le respect, l’émulation et l’exigence partagée.

Nous avons été touchés au cœur et nos invités aussi ! Chacun est reparti traversé d’émotions, de pensées… et avec matière à réflexion…

Voici le témoignage émouvant de l’un d’entre eux, Stéphane Delaine :

« Emouvant, un si bel hommage à la Femme », « Quel beau cadeau de début d’année que ce moment poétique », « C’était un très beau moment d’ouverture, de prise de conscience, de rencontres, autour d’un thème qui rassemble et touche. « C’était une grande joie partagée qui m’a donné une énergie débordante et m’a remotivé à donner le meilleur de moi-même pour ces causes d’inclusion et de diversité. », « Superbe intervention, sur une thématique intéressante et un prisme original »,

« Histoire d’un jeudi soir ordinaire sur Paris. Enfin, c’est ce que je croyais avant d’assister à la représentation de Nicolas RACCAH (pièce créée avec Frédérique Aït-Touati). Cet auteur et comédien nous livrait dans un petit écrin intimiste sa pièce intitulée Les Silencieuses. Virevoltant sur les mots, Nicolas nous faisait voyager historiquement dans le monde de l’érotisme. Le thème n’était qu’une porte d’entrée vers une ambition plus profonde : comprendre pourquoi on a rendu si longtemps inaudibles les voix des femmes. Au fur et à mesure que Nicolas égrenait son texte, je prenais conscience du poids de la société patriarcale et me sentais mal à l’aise. Je pensais à ma mère, à mes grand-mères, à toutes ces femmes qui se sont retrouvées confrontées un jour à l’impensable, à l’inacceptable. Ces femmes à qui on interdisait telle ou telle activité ou tel ou tel métier simplement parce qu’elles étaient des femmes.

Nicolas clamait son texte avec des arguments coup de poing en reprenant des textes magnifiques de Christine de Pisan, de Louise Labé, de Marie de Gournay… Je prenais conscience que ce monde d’hommes monopolisait depuis toujours le savoir, la parole publique, la parole scientifique, la parole philosophique, la parole politique. Je comprends que celui qui porte la parole s’octroie la valeur. Je parle donc JE SAIS, je parle donc JE SUIS, je parle donc JE VAUX, JE PARLE donc JE MAITRISE, je domine ce dont je parle. Je parle donc TU TE TAIS.

C’est une véritable claque que je prends !

Cela devenait beaucoup plus clair pour moi. En ramenant cela à l’entreprise, je comprenais mieux l’épaisseur du plafond de verre dans les grandes entreprises et les politiques mises en place pour renverser 2000 ans où l’homme dictait aux femmes ce qu’elles devaient faire ou ne pas faire, dire ou ne pas dire. Comme le rappelait Felice Schwartz en 1992, la féminisation des entreprises est un impératif économique. Prenons comme exemple la présence de femmes au sein des conseils d’administration. Elle permet de renforcer l’indépendance des administrateurs (les conseils d’administration qui incluent des femmes ont un taux d’assiduité de leurs membres plus élevé et exercent un contrôle accru sur les dirigeants) et de multiplier les différences de points de vue et de style de décision, améliorant ainsi la gouvernance.

La représentation touchait à sa fin et la conclusion de Nicolas sonne comme un uppercut. Je me disais que son travail était d’utilité publique et me demandait comment je pouvais, modestement contribuer à changer l’état d’esprit d’une société construite sur 2000 ans de patriarcat.

Je remerciais l’équipe de Valeurs & Développement de m’avoir suggéré de me rendre dans ce lieu intimiste et sur la route du retour, je me disais que cette soirée n’était pas si ordinaire que ça. »

http://compagnie-fataleaubaine.com/les-silencieuses/

https://www.linkedin.com/in/nicolas-raccah-55a790220/